Mon histoire

je te partage mon parcours

5/8/20247 min temps de lecture

Comment l’inconnu m’a révélée à moi-même

Tu sais… il y a des histoires qu’on n’a jamais vraiment prévues de raconter.
On les garde souvent pour soi, parce qu’elles ont été rudes.
Mais un jour, je me suis dit que peut-être, quelque part, il y a une sœur qui traverse le même genre d’épreuve et qui a besoin d’entendre qu’elle n’est pas seule.

Si tu es là à lire ces lignes, c’est sûrement que tu cherches toi aussi un moyen de tenir debout, de reconstruire, sans devoir renoncer à ce qui compte le plus pour toi.
Alors, je vais te dire les choses comme elles sont. Pas d’enrobage, pas de conte de fée.

Repartir de zéro, seule, mais pas perdue

Quand j’ai divorcé, je suis littéralement repartie de zéro.
Seule.

Bon, alhamdoulillah, mes parents étaient là. Ils m’ont soutenue dans certains moments, surtout les premiers jours.
Mais la vérité, c’est que la plupart du temps, j’étais seule.

Je suis quelqu’un de fière du genre à ne rien demander à personne, sauf quand je suis vraiment au pied du mur.
Alors oui, je suis repartie de zéro, mais avec dignité.

J’ai atterri dans un petit appartement vide.
Juste un matelas au sol. Une gazinière.
Un vieux frigo récupéré chez mes parents (qui faisait un bruit horrible, d’ailleurs 😅).

Et tu sais quoi ? Au fond, je savais que j’avais besoin de ça.
De ce vide. De ce silence.
De ce moment où tu n’as plus rien autour de toi, juste toi, Allah, et tout ce que tu dois affronter.

Je sortais d’une période très difficile, très sombre, très compliquée.
J’étais au fond du gouffre.
Mais je sentais que c’était le moment de me recentrer, de me retrouver.

Bien sûr, il y avait d’autres problématiques plus personnelles que je ne raconterai pas ici.
Mais le plus marquant, c’était cette peur de l’inconnu.
Une peur que j’allais devoir apprendre à boxer, tous les jours.

Et c’est exactement ce que je me disais chaque matin :
Meuf, t’as pas le choix. Tu vas boxer ta peur. Tu vas avancer. Même si t’as peur, tu avances!

J’avais des rêves profonds, comme la hijrah, que j’espère concrétiser un jour, incha’Allah.
Mais pour ça, il fallait que je commence à bâtir des bases solides des revenus stables, une indépendance financière que je pourrais emmener partout avec moi.

Alors pendant environ un an, j’ai enchaîné quelques boulots.
Le plus marquant ? Le conditionnement de bouquets de fleurs

J’aimais bien ce taf, parce que je pouvais y aller voilée, prier à l’heure, et travailler avec des personnes respectueuses.
Il y avait beaucoup de Turcs et de Tchétchènes, masha’Allah, une belle ambiance fraternelle.

Mais je savais que ce n’était pas là que je voulais m’arrêter.
Je n’aspirais pas à faire carrière là-dedans.
Je travaillais surtout pendant les périodes où je n’avais pas mes enfants (puisqu’après le divorce, ils étaient restés avec leur père).

C’était une phase de transition.
Une sorte de pause entre deux vies.
Et je ne le savais pas encore, mais c’est justement dans cette période-là que les premières graines de mon avenir d’entrepreneure commençaient à se semer… 🌱

Quand tout s’écroule, mais que tout commence

Avec le recul, je me rends compte que pendant cette période, des petites graines étaient déjà en train de germer.

Tu connais la parabole du bambou ?
Ce bambou qu’on plante et qui ne pousse pas avant plusieurs années…
On a l’impression qu’il ne se passe rien, alors qu’en réalité, il construit ses racines, son écosystème.
Et quand il sort enfin de terre, il pousse d’un mètre par jour.

Eh bien moi, c’était ça.
Je ne le savais pas encore, mais j’étais en train de pousser mes racines, sous terre, en silence.

Et un jour, je tombe sur Zoé sur Instagram.
Ça faisait un moment que je la suivais.
Son parcours me parlait énormément : cette force, cette détermination, ce côté guerrière douce que j’admire toujours autant.

À ce moment-là, elle commence à parler de sa formation Fais Ton Buiz, pour construire ton business dans l’e-commerce.

Et là, mon cerveau fait tilt 💡

Je me dis : “Mais attends… C’est exactement le genre d’activité que je pourrais gérer de chez moi, ou même depuis un autre pays, incha’Allah, le jour où je ferai la hijrah !”

Pour moi, c’était une évidence : il fallait que j’apprenne ça.

Sauf qu’à l’époque, le digital et moi, c’était… compliqué 😅
J’étais (et je suis toujours un peu) une femme de terrain.
Coiffeuse de métier, habituée au contact direct, aux gestes, pas aux écrans.
Un ordinateur ? J’en avais même pas.
J’ai commencé toute ma formation sur mon téléphone, oui, vraiment !

Mais je m’accrochais.
Parce que je sentais qu’il y avait quelque chose à apprendre, quelque chose à comprendre derrière tout ça.

Alors me voilà embarquée dans la formation Fais Ton Buiz :

Les débuts ont été durs.
Beaucoup d’infos, beaucoup de nouveaux mots, beaucoup de “hein ?!” 🤯

J’ai eu ma phase de découverte, puis ma phase de digestion.
Et ensuite, est venue la peur du passage à l’action celle que tout le monde connaît, ce moment où tu doutes, tu repousses, tu procrastines.

Mais j’ai vite compris un truc :
cette peur-là, elle ne part que quand tu bouges.
Comme la procrastination.
Ça ne se soigne qu’avec l’action.

Alors j’ai agi.
Et alhamdoulillah, j’ai une coach en or ; Zoé , toujours là pour te donner le petit (ou gros 😅) coup de pied aux fesses quand il faut.

Franchement, cette formation a été un vrai tremplin.
Des portes se sont ouvertes, des opportunités que jamais je n’aurais imaginées.
Si quelqu’un m’avait dit, un an et demi plus tôt, que j’allais créer mon propre business, j’aurais dit tu mens!

Et pourtant, me voilà.
J’ai commencé à construire ma boutique dans l’e-commerce, dédiée aux vêtements modestes pour femmes musulmanes des pièces mastour, élégantes, dans lesquelles on se sent belle et alignée.
Et là, je crois que je tenais enfin le début de ma nouvelle vie. 🌸

Ce que l’inconfort m’a appris

Si je devais retenir une chose de tout ce parcours, c’est ça :
rien ne pousse dans le confort.

C’est en affrontant mes peurs, jour après jour, que j’ai commencé à voir les portes s’ouvrir.

La peur de l’inconnu.
La peur de mal faire.
Ce perfectionnisme qui me freine encore parfois.
La peur du regard des gens aussi celle d’être jugée, de ne pas être “assez”.

Toutes ces peurs-là, j’ai appris à les boxer.
À les regarder en face et à me dire :
“Ok, t’es là, mais tu ne m’empêcheras pas d’avancer.”

Et c’est en continuant d’avancer, malgré tout ça, qu’Allah m’a ouvert des portes que je n’aurais jamais imaginées.

La première, c’est la création de ma boutique Asli Modeste 🤎


La deuxième encore plus incroyable c’est quand Zoé m’a proposé de devenir son bras droit.

Oui, moi !
Celle qui, un an plus tôt, ne savait même pas utiliser un PC 😅

Quand elle m’a dit ça, j’ai cru que c’était une blague.
Je lui ai répondu : “Sérieusement ? Moi, coacher des élèves ?!”
Et elle m’a dit : “Mais oui, tkt tu vas gérer!”

Cette nouvelle mission, ça a été une vraie bénédiction.
Aujourd’hui, j’accompagne à mon tour des femmes qui se lancent dans l’e-commerce.
Je les écoute, je les motive, je les conseille comme moi, quand j’étais à leur place.

Et quand je repense à tout ça, je me dis :
si on m’avait dit un an et demi plus tôt que j’allais créer ma boutique, coacher des élèves, faire du closing même…
j’y aurais jamais cru.

À l’époque, mes réseaux, c’était juste pour scroller, trouver des recettes ou lire quelques rappels.
Aujourd’hui, c’est un vrai outil pour construire ma vie.

Mais attention : tout ça ne s’est pas fait du jour au lendemain.
Il faut de la persévérance, de la détermination, et surtout, se rappeler pourquoi on le fait, pour qui on le fait.

L’entrepreneuriat, c’est un marathon, pas un sprint.
Il y a des embûches, des échecs, des doutes.
Mais chaque échec est un professeur déguisé.

Apprends à être à l’aise avec l’échec.
Fixe-toi de petits objectifs.
Avance palier par palier.
Et tu découvriras en toi des capacités que tu ne soupçonnais même pas.

Ce n’est pas dans le confort qu’on les révèle.
C’est dans l’inconfort.
Là où tout s’écroule, mais où tout commence.

Aujourd’hui, une vie alignée, entre foi et accomplissement

Si je devais résumer cette aventure en un mot, ce serait gratitude.

Une gratitude profonde, avant tout envers mon Créateur.
Parce que rien de tout ça n’aurait été possible sans Lui.

Même dans les moments les plus sombres, c’est ce lien avec Allah qui m’a tenue debout.
Et aujourd’hui, je savoure même ces moments-là : ces épreuves, ces doutes, ces échecs.
Je les vois différemment.

Allah descend des épreuves éducatives.
Pas pour nous punir, mais pour nous apprendre, nous façonner, nous ramener à l’essentiel.
Et wallah, quand on garde ce lien sincère avec Lui, il n’y a aucune raison qu’Il ne nous ouvre pas les portes.

Ce parcours dans l’entrepreneuriat m’a appris le tawakkul, la confiance en Allah qui se construit entre les efforts et l’abandon.
Tu fais les causes. Tu poses tes fondations. Tu avances.
Mais le résultat n’appartient qu’à Lui.

Et ça, c’est valable dans tout : le travail, les projets, l’éducation de nos enfants, nos rêves les plus fous.

On agit, on sème, on avance et ensuite, on lâche prise.
Parce que le khayr, le bien, se cache parfois là où on ne le comprend pas tout de suite.

Aujourd’hui, je continue d’avancer avec cette conviction-là.
Ce blog, c’est le reflet de mon cheminement.
Il va évoluer, grandir, changer comme moi.

Peut-être qu’un jour, incha’Allah, je viendrai ici te raconter ma hijrah.
C’est un rêve encore en construction, mais chaque pas que je fais m’en rapproche un peu plus.

En attendant, si mon histoire t’a parlé, si tu t’y reconnais, ou si tu veux suivre la suite :
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Parce qu’au fond, on avance toutes ensemble.
Et si mon histoire peut t’aider à écrire la tienne, alors tout ça aura eu un vrai sens.